pour les nostalgiques de musique ....

Vous avez tous battu la mesure avec lui dans les années 60 et 70 :
le seul, l'unique... Mr DAUPS

belle longévité pour ce professeur qui en 1989 enseignait encore au ...collège Mignet ! preuve à l'appui avec cette photo



Mr Bachman, prof de français bien connu lui aussi dans les années 60 a lui continué au Lycée Zola (bcp de prof de Mignet y ont émigré lorsque le lycée devint collège !)... Mr Bachman donc en 1978

Salut!
Qui saurait dire le vrai nom de "pignouf"?
Je ne l'ai eu qu'en 5° (63-64), Personnage truculent qui gagnait à être connu, ce que je fis en participant à sa chorale facultative...
Il est parti en retraite en juin 64, les yeux un peu embués d'émotion...
Bachmann! Ah! le meilleur prof de français que j'aie jamais eu!
Sa bible : le "Souché et Grünenwald".
C'était un homme rigoureux et dévoué, il nous avait proposé de composer des fiches de grammaire nous-mêmes et il les a corrigées autant de fois que nécessaire, n'hésitant pas à nous expliquer et réexpliquer encore! Il était alors possible d'argumenter pour défendre notre point de vue!
Je ne me souviens pas qu'il ait une seule fois rabroué les quatre ou cinq mordus qui lui faisaient souvent sauter ses inter-classes!
Amitiés, Bertrand.

Nous avions en A7Bis, un super prof de français M. Keizerg, et il me semble, M. Merle en HIST/GÉO ( un peu loufoque) et en 1ère et terminale Mme Pompogniani : géniale !
Je cherche le nom de notre sublime et jolie prof de phylo, Nicole ...
A +

Didier, ne confonds tu pas avec mme Pomponi ?
on la voit sur une photo de classe 1ere 5 C4
http://membres.multimania.fr/lyceemignet/1ere5c4.htm

elle etait sympa mais avoue en avoir bavé avec nous... les scientifiques, peu attentifs à ces leçons !
et pourtant .... tout scientifique que j'etais je buvais les paroles de Mme Réale l'année précedente !!!!
comme quoi .... à quoi tient la discipline !!!!

Bonjour,

Il s'appelait (et je souhaite qu'il s'appelle toujours) MARTIN il faisait une fixation sur les élèves qui muaient (c'était l'âge) et leur interdisait de chanter...

Amitiés à tous,


André LECLERE (de Washington)

Bertrand Pector a écrit:

Salut!
Qui saurait dire le vrai nom de "pignouf"?
Je ne l'ai eu qu'en 5° (63-64), Personnage truculent qui gagnait à être connu, ce que je fis en participant à sa chorale facultative...
Il est parti en retraite en juin 64, les yeux un peu embués d'émotion...
Bachmann! Ah! le meilleur prof de français que j'aie jamais eu!
Sa bible : le "Souché et Grünenwald".
C'était un homme rigoureux et dévoué, il nous avait proposé de composer des fiches de grammaire nous-mêmes et il les a corrigées autant de fois que nécessaire, n'hésitant pas à nous expliquer et réexpliquer encore! Il était alors possible d'argumenter pour défendre notre point de vue!
Je ne me souviens pas qu'il ait une seule fois rabroué les quatre ou cinq mordus qui lui faisaient souvent sauter ses inter-classes!
Amitiés, Bertrand.

Merci André!
Vraiment, je n'ai jamais entendu son nom!
C'est magnifique que tu puisse nous répondre de Washington!
Décidément notre bonne vieille Terre devient un gros village!
Il m'arrive encore souvent de chantonner les airs appris avec ce gentil grand-père!
C'est vrai qu'il n'admettait que les voix cristallines dans "sa" chorale!
Il avait l'oreille et l'indésirable mu(t)ant était banni à jamais!
Amitiés, Bertrand.

J'ai 56 ans aussi et je crois me rappeler de toi, n'étais tu pas (à l'époque )assez pâle de teint et d'une santé un peu fragile ?

J'étais à Mignet de 1963 (4ème MT1) à 1969 (T4C) et même 1970 où j'étais en Maths sup... C'est loin !


André (toujours de Washington où il est 14H50 et il fait 26 degrés)

Pignouf ? Ouiiii,
... le mal (sur)nommé, car professeur à l'antique, ni bouffi, ni rustre, mais en revanche il était pour la plupart d'entre nous une véritable terreur.
Il était vissé à son fauteuil dans une des salles les plus reculées du bahut
au fin fond des étages. Vers 1960 en tout cas.
Il ne se levait jamais, et on aurait pu croire que c'était un cul-de-jatte qui dissimulait son infirmité derrière son bureau-harmonium. Le croiser en ville et découvrir que c'était un bipède tout à fait normal était un événement rarissime aussitôt colporté au lycée.
Pour chaque cours hebdomadaire, quand la classe était alignée dans le couloir, sans quitter son trône, il frappait un grand coup sur le plancher avec sa canne et nous entrions en silence. Sa pédagogie de la musique se limitait à nous faire solfier comme des malades. Il semblait vivre toute son année dans l'attente du festival d'opéra de Bayreuth et dans ses très bons jours, il nous tannait avec son dieu Wagner (Mein Gott !) et nous faisait écouter des extraits des Niebelungun.
Personnage hénaurme, mais je me demande s'il a jamais donné le goût de la musique à quelqu'un tant il était raide et coincé.
Genre Eric von Stroheim dans le film "La Grande illusion", vous voyez ?
Ni monocle, ni Minerve, mais presque !
C'était en tout cas un "personnage" !

Je ne sais si de nos jours de tels personnages existent encore dans les lycées ?
les rapports d'ailleurs entre élèves et prof ont considérablementy changéje pense..
Qu'en pensent certains anciens Copains de Mignet qui sont passés de l'autre coté de la barrière comme Joël (marasse) ?

En tous cas moi, il m'a dégouté du solfège pendant plus de 40 ans !

"Pignouf" s'appelait MARTIN

perso je n'ai pas connu !

Salut!
J'ai aimé chanter et écouter de la musique avec ce vieux prof...mais détesté les "dictées musicales" où il s'agissait d'écrire assez rapidement les notes à leur place sur une portée en clef de sol...je sais aujourd'hui qu'un problème de vue me handicapait sérieusement. A l'époque (et maintenant encore peut-être?) seule la performance était notée, qu'importe les difficultés particulières de l'élève...C'est aussi pourquoi, je haïssais la gym!!!
Le départ à la retraite de notre ami "Pignouf", cet adieu à sa salle de classe et à son métier ont été particulièrement émouvants, même si en fait je ne me souviens que de ce sentiment.
Amicalement, Bertrand.

merci à vous pour ces témoignages

philippe a écrit:

Vous avez tous battu la mesure avec lui dans les années 60 et 70 :
le seul, l'unique... Mr DAUPS

belle longévité pour ce professeur qui en 1989 enseignait encore au ...collège Mignet ! preuve à l'appui avec cette photo



Mr Bachman, prof de français bien connu lui aussi dans les années 60 a lui continué au Lycée Zola (bcp de prof de Mignet y ont émigré lorsque le lycée devint collège !)... Mr Bachman donc en 1978

J'adorais ses dictées musicales : comme je faisais un peu de piano, je regardais sur quelle touche il posait son doigt et tout le reste, à l'oreille ...

Et quand il plongeait sa tête dans le cahier d'appel pour y trouver le nom d'une innocente victime pour l'interroger ! ... Il était, le malheureux, myope comme un taupe qu'il ne devait pas reconnaitre sa main au bout de son bras !

Sa salle de classe était dans des hauteurs inimaginables, j'ai toujours pensé que c'était la marque de la haute considération dans laquelle l'administration du lycée le tenait.

"do, ré, mi, fa sol, la, si, daups !"

c'etait parfois une corvée que de monter là haut c'est vrai...

philippe a écrit:

c'etait parfois une corvée que de monter là haut c'est vrai...

Bonjour aux anciens... de 58/60.

Eh bien non, pas de corvée pour moi, pour monter, mais big stress pour les dictées musicales jouées à l'harmonium. Je ne sais plus le nom du prof d'alors mais vu son goût pour les dictées musicales et sa baguette (canne?) pour le rythme, cela lui ressemble.

Deux anecdotes croustillantes :
1 - Lors de la rentrée, "notre" prof de musique organisait un classement des élèves selon leur façon de chanter la note "La" qu'il rejouait de temps en temps pour recentrer les suivants passant après ceux qui déraillaient. Après chaque note chantée par un élève, il indiquait à l'élève quelle place où aller, en disant "allez à gauche", ou "devant" ou "à droite", ceci afin d'organiser sa belle classe en choeur d'opéra. Lorsque mon tour fut venu et après mon chant, le prof m'a dit "allez au fond!"

Bien que très fort en solfège et membre de la classe de musique de mon village natal, j'étais (et suis encore) nul en chant, au point que lors du passage de mon certificat d'études, l'examinateur qui m'avait demandé de chanter la Marseillaise, a conclus "Je n'ai pas reconnu notre hymne, je ne connaissais pas cette version".

2 - Un jour, exaspéré par les murmures d'élèves en fond de classe, le prof a dit intelligemment "dans cette classe on étudie la musique, si vous n'aimez pas ça, sortez et allez jouer au foot dans la cour". Ni une ni deux, une dizaine d'élèves, dont moi, sommes descendus jouer. Mais le surgé nous a repérés et a demandé pourquoi on jouait dehors pendant l'heure de cours. Lui ayant dit qu'on avait l'autorisation du prof de musique, il nous a ramené dans la classe! Ce jour là, on était monté deux fois dans les combles.

A part cela, on était tous des élèves bien dociles. Cependant, une fois un autre prof nous a rappelé qu'il ne fallait pas courir en descendant les escaliers, prenant l'exemple d'un élève qui s'était tué en courant pour descendre un escalier dans ce lycée.

Nostalgie.

merci pour ce témoignage